Lors de mon année d’ERASMUS à Québec, j’ai eu l’opportunité de suivre un atelier passionnant axé sur les questions du logement social et abordable. Dans un contexte nord-américain très différent du nôtre, cet atelier m’a permis de réfléchir à des solutions originales pour habiter autrement, en m’affranchissant des modèles traditionnels.

Le projet nous a invités à repenser l’habitat à travers une architecture frugale, capable de proposer des espaces de qualité, à la fois durables, flexibles et résilients face aux enjeux futurs. Il s’agissait d’interroger les limites de l’habitabilité et de l’intimité, tout en jouant avec une matérialité minimale, presque austère, mais capable de générer une atmosphère forte.

L’atelier nous a également poussés à remettre en question les normes actuelles du logement : comment habite t’on aujourd’hui ? Et comment pourrait-on habiter demain, dans un monde où la crise du logement et l’augmentation du coût de la vie nous imposent de réinventer nos manières de vivre ensemble ?

À travers une démarche itérative mêlant concept et tectonique, j’ai tenté d’explorer un nouveau rapport entre logement social et ville, en intégrant des questions d’infrastructures, de proximité et de vie collective. Ce fut une expérience à la fois théorique et concrète, qui m’a permis de formuler une approche plus engagée et sensible de ce que pourrait être, demain, le logement abordable.